Artiste Contemporain Multivers

alexander multiversJe suis né d'une mère éthiopienne congolo-indienne et d'un père americano congolais. Je me considère comme l’archétype de l'artiste complexe, qui revendique une créativité protéiforme, horizontalement et verticalement. Le plus important étant la production des émotions. Chaque acte créateur que j’initie met en exergue les 5 sens (mais aussi implicitement le 6ème sens, à savoir l'intuition), la mécanique des mouvements architecturaux et les 7 arts libéraux. Mon cheminement artistique emprunte autant aux ancêtres des tribus africaines qu’aux Maîtres occidentaux et orientaux.

Je dois l’affermissement de cette démarche à l’intégration des UV complémentaires pratiques d'arts plastiques (peinture, sculpture, cinéma, photographie, art vidéo, littérature, théâtre…) dans mon cursus en "Histoire de l’Art" au Département "Lettres et Arts" à l'université Paris VIII. Faculté d’exception au sein de laquelle je fis la rencontre des professeurs érudits, passionnés, et au faite de l'histoire de la création artistique à son plus haut niveau d'exigence. Ces derniers m’ont permis de connaître, de comprendre et de saisir dans leur moindre singularité les processus créatifs des plus grands : Pollock, Rothko, Newman, Sow, de Koenig, Rauschenberg, Nam Jun Paik, Garouste, Alberola ...

Je me remémore chaque fois, la chance que j’eue, lorsque jeune étudiant chez les pères Jésuites, je devais me coltiner des années durant, le cours d'Esthétique du Père Xavier Cody et ses interminables séances d'Histoire de l'Art et de dessin, alors que je préparais un cursus scientifique en mathématiques-physique, en Chimie-Biologie, en Littérature et Pédagogie Générale.

Le Centre Georges Pompidou à Paris, à la fin des années 80 et au début des années 90 était devenu mon terrain de jeu favori. Je pouvais y passer des journées entières, naviguant sans cesse entre la bibliothèque du centre et les différentes salles d’exposition. Je ne compte plus les heures passées devant le portrait de la journaliste Sylvia von Harden de Otto Dix ou les compositions en relief de Frank Stella…
Habitant à l’époque au 13 rue de la Ferronnerie, le quartier des Halles fut l’épicentre de mon parcours initiatique. Toutes les rues et avenues étaient l’expression de la création artistique et grouillaient de galeries d’art. Autour du Centre Georges Pompidou, se dressaient tel un rempart protégeant un fort, des galeries comme Templon, Claude Bernard, Alain Blondel… Les rues Quinquempoix, Rambuteau, Saint-Martin et autres avenues comme Sébastopol, Rivoli, Louvre… constituaient les composants de cette citadelle imprenable.
La nuit, le Baisé Salé, Le Duc de Lombard ou le Sunset entre autres, trouvaient assez de talent à mon groupe de musique, pour nous laisser de temps en temps concrétiser sur scène les moments de répétitions passés aux studios de la rue des petites écuries.

Puis, il y’eu la rencontre avec Robert Lion, à l’époque Directeur Général de la Caisse des dépôts et consignation.

Ayant suivi une amie à l’inauguration de la Grande Arche de la Défense consécutive à une exposition sur place du grand   Jean-Pierre Raynaud, je m’approchais de l’artiste et engageais une discussion sur sa créativité et l’originalité de son art. A la question, comment un jeune artiste pouvait espérer se faire exposer comme lui, Jean-Pierre Raynaud, grand seigneur, me présenta aussitôt Robert Lion, qui m’écouta religieusement et m’orienta aussitôt après vers Aline Pujo, à l’époque responsable des affaires culturelles à la Caisse des dépôts et consignations.

Quelques semaines plus tard, cinq de mes toiles et deux de mes sculptures se retrouvaient comme par enchantement dans la collection des œuvres exposées à la Grande Arche de la Défense dans la salle Europe, à côté des œuvres d’artistes les plus connus du moment, mais aussi au siège de la CDC à Arcueil. Ces œuvres font aujourd’hui partie de la collection de la Caisse des dépôts et consignations.

Ce que je considère comme mon Art, est dans mon esprit, une symphonie qui met en cadence toutes les expériences de l’homme en une réinterprétation tant formelle que spirituelle et mystique. Chaque œuvre est une conjonction des techniques, des sciences et des spiritualités. Je souhaite que mes créations ne se regardent pas à la va vite, sous peine de passer à côté de l’essentiel. Il résulte de l’observation attentive d’un de mes tableaux ou d’une de mes sculptures, une fascination qui, in fine, emprisonne l’amateur d’art. Et il faut lutter de toutes ses forces pour s’en échapper, une fois la capture opérée.

alexander 1 dessin